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dimanche 22 novembre 2020

[chronique express] Metz / Atlas Vending

 


Injustement critiqué par une poignée de pisse-froids dès le premier album pour cause d’excès d’application et manque d’originalité notoire, acclamé par nombre de ces mêmes sectateurs lors du deuxième (et à ce jour meilleur) album pour paradoxalement se retrouver consacré comme gardien d’une certaine tradition, décevant parce qu’un peu ennuyeux pour le troisième Strange Peace – se faire enregistrer par Steve Albini n’est pas toujours une bonne idée – METZ est de retour avec un quatrième LP à nouveau à la hauteur de tout le talent du groupe : Atlas Vending est le disque le plus sombre, le plus furieux et le plus teigneux du trio canadien, en tous les cas c’est une belle leçon de noise-rock traditionaliste et accrocheur, très froid et taillé au scalpel, mais uniquement à l’usage des amateurs bon chic bon genre de fuzz et de reverb’… pour celles et ceux qui voudraient plus de crasse, de pourriture, de sang et de malaise il faudra toutefois aller voir ailleurs.