Injustement critiqué par une poignée de pisse-froids dès le premier album pour cause d’excès d’application et manque
d’originalité notoire, acclamé par nombre de ces mêmes sectateurs lors du deuxième
(et à ce jour meilleur) album pour paradoxalement se retrouver consacré comme
gardien d’une certaine tradition, décevant parce qu’un peu ennuyeux pour le troisième Strange Peace – se faire enregistrer par
Steve Albini n’est pas toujours une bonne idée – METZ
est de retour avec un quatrième LP à nouveau à la hauteur de tout le talent du
groupe : Atlas Vending est le
disque le plus sombre, le plus furieux et le plus teigneux du trio canadien, en
tous les cas c’est une belle leçon de noise-rock traditionaliste et accrocheur, très froid et taillé au scalpel, mais uniquement à
l’usage des amateurs bon chic bon genre de fuzz et de reverb’… pour celles et
ceux qui voudraient plus de crasse, de pourriture, de sang et de malaise il
faudra toutefois aller voir ailleurs.