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vendredi 28 septembre 2018

It It Anita / Laurent








Attention, groupe de gros branleurs. Ce n’est pas que je m’y connais parfaitement mais presque : je me rappelle avoir découvert complètement par hasard IT IT ANITA lors d’un concert lyonnais dans une cave malfamée et aux murs couverts d’humidité et de transpiration. La soirée était déjà bien avancée et moi aussi, j’étais un peu beaucoup parti ailleurs (incohérent dirons nous) et ne voilà t-il pas que je me suis retrouvé parmi un public pas très nombreux mais complètement hystérique en train de se trémousser au son de guitares dissonantes et de rythmes endiablés. Et puis l’un des deux guitaristes s’est emparé de la caisse claire et de la pedal charley et les a placées au bord de la scène minuscule, obligeant le batteur à se décaler lui aussi pour continuer à jouer. 
Morceau suivant. Encore une rafale de punk noise jouant la carte slacker grungy poppy détraqué. Tout le monde était en transe et pour la première fois depuis longtemps je me suis senti bien parce que j’avais l’impression que ce soir personne ne s’apercevrait que je pouvais faire n’importe quoi. Le groupe était à fond et a à nouveau déplacé les éléments de la batterie. Cette fois It It Anita a joué complètement au milieu des gens pour un final dont je me souviendrai longtemps, violemment dessaoulé par un tel concert (oui, même le lendemain je m’en suis souvenu, malgré un mal de tête persistant) et avec l’envie pressante de remettre ça au plus vite.

Évidemment je n’ai pour l’instant jamais revu It It Anita en concert mais j’ai largement eu le temps de me pencher sur la discographie du groupe, en particulier sur l’album Agaaiin publié en 2016 par un consortium de labels européens hautement recommandables parmi lesquels A Tant Rêver Du Roi et Antena Krzyku. Et puis voilà que Vicious Circle – label bordelais aussi historique qu’inestimable – annonce la sortie de Laurent… Laurent ? Oui : Laurent. Un double album ou presque (la quatrième face est non gravée) dont la pochette est affublée du portrait d’un type à l’air légèrement narquois, sans doute parce qu’il a la bouche tordue par une cigarette. 
C’est lui Laurent, Laurent Eyen, responsable de l’enregistrement et du mixage de ce disque et dont It It Anita aime à dire qu’il est le cinquième membre du groupe. Plus qu’un hommage et une blague à répétition – déjà en 2015 It It Anita avait publié sur son propre label Luik records un album intitulé Recorded By John Agnello, essaye un peu de deviner qui l’avait alors enregistré – la gueule de ce type à qui j’ai personnellement autant envie d’envoyer une grosse bâche que de faire un câlin (peut-être parce qu’il est roux, qu’il a une calvitie naissante et qu’il porte une parka de couleur moutarde) correspond parfaitement à la musique d’It It Anita, mélange de désinvolture et de panache, de talent charmeur et de je-m’en-foutisme de façade, de foutraquerie et d’efficacité.

Je te vois venir de loin : tu vas me dire que si je m’apprête à te faire l’apologie de Laurent c’est pour son côté arty-chose. Et bien non, perdu. Effectivement en piochant aussi bien (mais pas uniquement, loin de là) du côté de Sonic Youth que de celui de Pavement – si tu n’as pas réécouté une seule fois Wowee Zowee au cours de l’année écoulée ce n’est plus la peine de m’adresser la parole – It It Anita prend le risque de passer pour un groupe d’intellos amateurs de galeries d’art contemporain mais, comme je l’ai déjà dit au début de cette chronique, ces types sont des gros branleurs. Un genre de punks si tu préfères. Du punk It It Anita a gardé l’énergie et même parfois la violence – certaines compositions de Laurent défouraillent carrément – et le côté éjaculatoire (Another Canceled Mission). Sans oublier le vice et le côté indomptable. 
Le groupe ne s’interdit pas grand-chose du moment qu’il peut étaler et éclater ses parties de guitare qui vont du gras non métaphorique (User Guide, Tanker 2 part 1) aux traviolades acérées et speedées (Say No, GOD).  Mention spéciale au onzième titre, We Are Nothing et son songwriting mélancolique digne des derniers albums solo de Thuston Moore ainsi qu’à Tanker 2 part 2 et sa partie narrative sur laquelle la voix de Myriam Leroy – apparemment une journaliste belge, merci internet pour le tip – inverse les rôles et tient celui d’une femme qui s’excuse ironiquement auprès de son mec du jour de l’avoir tabassé, joue la consolation manipulatrice avant de le foutre dehors avec mépris et condescendance sous prétexte qu’il chouigne et qu’il « sert à rien », personnellement je trouve ça particulièrement réjouissant.

Laurent dure une cinquantaine de minutes (dans sa version vinyle uniquement puisque celle-ci contient deux titres en plus que le CD, même pas disponibles avec le coupon de téléchargement joint avec le disque) et la progression par rapport aux enregistrements précédents de It It Anita est flagrante. Je ne vais pas dire que le groupe a fourni des efforts surhumains mais en fait je le pourrais… seulement, si It It Anita a resserré ses compositions, les a épaissies et les a rendues plus efficaces – mais rassure-toi, elles restent toujours un peu barges et imprévisibles – ce n’est pas en torchant des bières et des mojitos sur le vieux canapé qui traine dans le coin à droite de son local de répétition que le groupe a pu atteindre un tel résultat. Il y a du boulot derrière tout ça mais du boulot intelligent, celui qui ne fout pas en l’air l’esprit de départ. 
C’est mon coach personnel de savoir-vivre existentiel et de survie en milieu hostile qui me dit toujours qu’un vrai branleur c’est celui qui utilise au mieux son habilité et son intelligence pour faire les choses bien et le plus efficacement possible pour ensuite avoir plus de temps pour se branler, rêvasser, discuter avec ses ami.e.s, manger des pizzas au chorizo, écouter de la musique, prendre de la drogue, manifester contre la politique libéral du gouvernement, apprendre à cuisiner vegan, cueillir des pâquerettes, dormir, jouer au scrabble avec ses enfants, pisser sur la devanture du local des témoins de jéhovah, bref, raye toi-même les mentions inutiles et rajoute ce que tu veux. Les compositions de Laurent sont ainsi moins expérimentales que précédemment et surtout moins longues – à l’exception notoire du diptyque Tanker 2 et de We Are Nothing – mais elles te collent immédiatement dès le magnifique, vigoureux et presque orgueilleux Denial. Et Laurent réussit à être un disque aussi léger que persistant, signifiant que désinvolte, irrévérencieux qu’incontestable. Du très bon boulot, quoi.

mardi 25 septembre 2018

Atomic Trip / Strike #1


Encore une chronique qui s’adresse aux gros lourdauds assoiffés et autres fanatiques de messes noires houblonnées. ATOMIC TRIP ne fait pas dans la dentelle, ou bien alors dans la dentelle volcanique ou autres concrétions minérales à base de chaos sismique et de coulées de lave incandescentes. Le trio (lyonnais) a toutefois cru bon de rajouter l’appellation doom après son nom pour s’identifier sur les réseaux sociaux tout comme il a daigné indiquer tout au bas du verso de la pochette de son tout premier disque ce qui constitue à la fois un résumé de sa musique, son leitmotiv et sa raison d’être – Doom Booze Fuzz Weed  mais ce n’était vraiment pas la peine : il était déjà évident au départ qu’Atomic Trip n’est pas porteur d’équivoque ni de tolérance à l’égard des écervelés amateurs de speederies et de jogging musical. 





Fondé par deux membres des infâmes mais toujours en activité Cult Of Occult (le chanteur et le bassiste qui s’occupent ici des guitares) ainsi que par un batteur dont la longueur du curriculum vitae n’a d’égal que le nombre de tatouages qu’il porte sur la peau, Atomic Trip joue du doom très (très) lent, très (vraiment très) épais, très (extrêmement) lourd et très (excessivement) gras. Mais surtout la musique du groupe est complètement instrumentale et chargée d’une dose de psychédélisme sournois et oppressant. Je ne parle donc pas du psychédélisme qui dans la deuxième moitié des années 60 incitait des jeunes gens chevelus à prendre un aller simple pour l’extase chimique via l’ascenseur du treizième étage ou à chanter attachés par les pieds et en tournant autour d’un micro la tête en bas... mais de ce psychédélisme sombre et abyssal, envoutant et ensorceleur, vénéneux et radical qui vous liquéfie le cerveau et vous expédie recta au cœur de la tourmente électrique d’un trou noir aux résonnances infiniment malsaines.
Atomic Trip n’a pas beaucoup plus à dire que ce qu’il a déjà mis dans sa musique. Ce premier enregistrement s’intitule donc Strike #1, ne comporte que deux titres (Bomb #1 et Bomb #2), une simplification qui nous évite tout discours inutile et c’est tant mieux. J’avoue que je pensais m’ennuyer fermement au bout d’un moment – quelle idée aussi de jouer du doom instrumental, hein… – mais Strike #1 procure l’effet exactement inverse, celui d’une attente et d’une addiction permanentes : Atomic Trip possède ce sens de la répétitivité écrasante qui confine à l’aliénation et le résultat est imparable ; chaque titre (et donc chaque face du disque) dure environ dix-neuf minutes avec ce timing nécessaire et efficace qui consiste à changer de riff ou de rythme pile au bon moment, transformant l’écoute du disque en consentement d’un inévitable épuisement. Rien qu’en écoutant Bomb #2 (pour moi c’est le meilleur de ces deux titres, le plus maléfique et le plus envoutant) confortablement et pépèrement avachi dans mon canapé j’en ai les vertèbres cervicales qui craquent et la tête complètement retournée à force de headbanging imaginaire. Et ce disque s’écoute très (très très) fort, évidemment.

[à l’heure où vous lirez ces lignes sachez qu’Atomic Trip est déjà retourné en studio afin de donner une digne suite à Strike #1, lequel est publié en vinyle vert radioactif ou en vinyle noir minéral par Doom & Doomer records, Rooster records, The Eye Of Moscow records, Violence In The Veins et Wooaaargh – l’artwork est signé Jean-Luc Navette et comme d’habitude avec lui le résultat est absolument superbe ; à noter qu’auparavant le label Tartarus records avait produit une édition cassette de Strike #1 avec un visuel complètement différent]

lundi 24 septembre 2018

Comme à la radio : Gaffer records et la programmation du Gaffer Fest 2018







Comme tous les ans le Gaffer Fest est de retour, toujours à Lyon et toujours au Périscope.

Trois jours de concerts à petit prix et de musiques innovantes, tordues et parallèles, le tout programmé avec le même éclectisme et la même volonté de découverte de la part du big boss de Gaffer records. Alors pour s’y retrouver un peu et surtout pour se donner encore plus envie, un petit tour du côté de la programmation de l’édition 2018 s’impose.

Mais on peut également écouter le nouveau sampler du label présentant les prochaines parutions de Gaffer records et parmi lesquelles on retrouve quelques noms à l’affiche du festival (comme ce monde peut être parfait, des fois).






Tout est dit. Le comité rédactionnel de cette gazette internet sera bien évidemment présent pour les trois jours du Gaffer Fest (mais on n’y tiendra pas de stand, on a rien à vendre et vraiment rien à dire) car pour rien au monde on ne voudrait rater la venue – par exemple – de La Chasse, Isaac, Videoiid, Jean-Philippe Gross, Antoine Mermet et surtout de l’insubmersible Chateaucreux

vendredi 21 septembre 2018

Birds In Row / We Already Lost The World







C’est l’heure de passer à confesse : j’ai toujours bien aimé BIRDS IN ROW. J’écoute encore de temps à autre le premier album de ce trio originaire de Laval (You, Me And The Violence en 2012) et surtout le mini LP qui a suivi (Personnal War, 2015). Je connais parfaitement les reproches que l’on fait souvent au groupe, ce que les vilains et malintentionnés détracteurs (bouh !) de Birds In Row balancent en toute cruauté sur ces jeunes gens : ils ont des coupes de cheveux d’emokids à mèche et ils portent des bermudas en concert ; tels de vulgaires hard-rockers ils mettent les pieds sur les retours lorsqu’ils sont sur scène ou bien ils font des sauts de cabris précisément au moment des breaks et des changements de rythmes comme s’ils jouaient du punk à roulettes ; et, surtout, leur hardcore est lacrimalement trop chargé – en langage de sectateur on dit que Birds In Row ça pleurniche et que ça chouine aux entournures.
C’est pas faux. Il y a un côté petit cœur en bandoulière dans la musique du groupe mais que voulez-vous, les gens sont méchants et j’en connais même des prêts à toutes les saloperies du monde dans le seul but de dénigrer un groupe qui su a attirer l’attention et qui a fini signé sur Deathwish Inc qui est, je le rappelle, le Disneyland des tough guys et le label monté par Jacob Bannon, chanteur de Converge. Mais ce n’est pas parce que Converge est depuis longtemps devenu une pitoyable caricature de lui-même incapable d’autre chose que de faire du karaoké hardcore pour kids et kidettes sapé.e.s à prix d’or en fashion rebelles que tout ce qui tourne autour des américains est mauvais et inintéressant.

Ce qui m’ennuierait vraiment c’est que Birds In Row prenne le même chemin, celui du paraitre et du marketing engagé sous couvert d’implication et d’éthique « punks ». Que les intentions du groupe deviennent tellement visibles qu’elles prennent complètement le pas sur sa musique. Et je crois bien que c’est ce qui est arrivé avec We Already Lost The World, deuxième album du trio publié au mois de juin dernier. Les premières écoutes du disque ont été catastrophiques malgré une production sur mesure servant parfaitement un groupe efficace et aux compositions bien huilées. Ou peut-être à cause de ça. We Already Lost The World est d’abord un album lisse, trop lisse. Où tout est savamment dosé, millimétré et équilibré. La bonne quantité de bourrinades hardcore, la bonne quantité de refrains que tout le monde peut reprendre en chœur (oui, c’est un fait : je déteste vraiment la convivialité), la bonne quantité d’émo et de larmes.
We Already Lost The World, alors qu’il ne dure que trente-quatre minutes pour neuf titres, s’éternise et devient fastidieux : en fin de disque Morning et Fossils sont clairement les deux compositions de trop, faisant le lien entre éclats de violence musicale et paupiettes ventriculaires, résumant ce qu’est Birds In Row en 2018 : un groupe de trois garçons qui ont l’air de faire de la musique comme ils feraient de la stratégie politique (mais pas de la musique comme acte politique – la différence est de taille). Pour rester poli disons que j’ai vraiment beaucoup trop de mal à y croire.

Musicalement, et à la différence d’un Personnal War, il faut insister et insister encore, donner de multiples chances supplémentaires au disque pour enfin y adhérer un peu plus et pour que We Already Lost The World révèle un peu plus d’intérêt. Birds In Row y est clairement en roue libre mais peut malgré tout se montrer plus intéressant lorsqu’il aborde les choses sous un angle un peu différent (We vs. Us ou le début très grungy de 15-38). Et petit à petit Birds In Row fait son nid (ha ha) malgré les faux pas (Remember Us Better Than We Are) et les multiples facilités démagogiques (I Don’t Dance, extrêmement propice au secouage vertébral).
Ce qui est réussi ou tout du moins adéquat dans We Already Lost The World c’est l’enrobage mélancolique et poétique de sa présentation – le titre du disque, tiré de la chanson 15-38, la chouette pochette arty avec des mains, la photo à l'intérieur, les dessins illustrant chacun des textes – et cest bien vu parce que d’un autre côté c’est précisément lorsque la musique du groupe devient pleurnicharde pour de vrai et qu’elle lorgne vers un rock indé émophile qu’elle devient la plus convaincante.
Je ne suis donc pas forcément d’accord avec les brutos dénués de toute sensibilité qui reprochent à Birds In Row d’avoir un joli petit cœur et au contraire je pense que le groupe devrait abandonner toute la panoplie hardcore plastique pour faire sa révolution culturelle. Mais je ne suis pas non plus d’accord avec celle et ceux qui portent au pinacle un groupe aussi chichiteux. Quel ambivalent je fais me direz vous… il est vrai que je le suis au moins autant que Birds In Row, un groupe qui n’a pour l’instant pas assez de talent pour se permettre d’avoir le cul entre deux chaises.

[We Already Lost The World est publié en vinyle par Deathwish Inc avec plein de couleurs différentes, c’est beau la vie]

mercredi 19 septembre 2018

Tôle Froide + Lithics [16/09/2018]






La sensation post punk du moment LITHICS pour un concert débordant de tubes secs et acérés déballés devant un auditoire conquis d’avance et Tôle Froide en première partie, tout ça pour oublier (ou presque) que l’on était un dimanche soir. Une soirée organisée par Brigade Cynophile dans le cadre de Grrrnd Zero Hors Les Murs.

(plus de photos par ici)



























































dimanche 16 septembre 2018

Grrrnd Zero fait la manche


Je reproduis ci-dessous et quasiment tel quel le dernier communiqué/appel au secours de GRRRND ZERO. Le collectif lyonnais a besoin de fonds pour terminer enfin ses travaux. Tu peux aussi cliquer sur l’image, tu auras la même chose mais avec des bisous en plus.






Grrrnd Zero est un collectif lyonnais se consacrant depuis 14 ans aux cultures alternatives. En juillet 2014, on a fini par obtenir du Grand Lyon une friche de 3000 m² au 60 avenue de Bohlen, Vaulx-en-Velin. Avec 300 000 €, on a accompli des travaux évalués à 1 600 000 €, grâce à une armée de bénévoles formée par une poignée de héros touche-à-tout. Un chantier aussi intense qu’extravagant...
À notre arrivée, ça ressemblait à Beyrouth-Ouest en 1983. Désormais on s’approche du paradis terrestre : une salle de concert de 500 places, 10 locaux de répétitions, un studio d’enregistrement et de résidence, une salle d’expo, 12 bureaux et ateliers ─ le tout correspondant aux Normes de Sécurité de la République Française.
Malgré des économies drastiques et de nombreux concerts de soutien, il nous manque 20 000 € pour terminer le chantier, ou plus précisément pour financer la sécurité incendie (que nous n’avons pas le droit de réaliser nous-mêmes).
Que vous disposiez d’une fortune colossale ou que vous soyez aussi pauvres que nous, que vous puissiez donner 2,60 € ou 1000 : ça nous aidera. On doit réussir à récolter cet argent pour enfin ouvrir officiellement cet automne.
On hésite à rajouter une blague mais on va se contenter de dire MERCI, et on espère que vous viendrez vite profiter des lieux.

samedi 15 septembre 2018

La Hess + Karak + SxOxTxEx + Chappa'aï + Convulsif [13/09/2018]







Après un mois et demi d’abstinence et d’assistance respiratoire, premier gros concert de rentrée organisé par Dirty Seven Conspiracy, Le Chenil, Bulminator et Grrrnd Zero  Hors Les Murs avec par ordre d’apparition La Hess (haha !), Karak, SxOxTxEx, Chappa’Aï et Convulsif pour un festival de moustaches sauvages, de guitares improbables, d’ultraviolence mon amour, de harsh grind et de jazz noise whatever. J’en ai encore les oreilles qui saignent. 

(beaucoup plus de photos par ici)