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samedi 16 octobre 2021

[chronique express] Nadja : Luminous Rot


 




Voilà de quoi aiguiser ma curiosité : tout d’abord NADJA est toujours en activité après toutes ces années et, surtout, le duo vient de publier son énième album sur le prestigieux label Southern Lord. Il est bien loin le temps où je me jetais sur toutes les productions du groupe, où je m’extasiais le long d’interminables chroniques sur ses enregistrements et où je portais au pinacle des disques tels que Corrasion, Truth Becomes Truth, Bliss Torn From Emptiness, Bodycage ou le toujours incroyable Thaumagenesis (tous ces albums ont originellement été publiés entre 2003 et 2007). Aujourd’hui, à l’écoute de Luminous Rot, je dois admettre que la musique de Nadja, si elle n’a pas vraiment évolué, a malgré tout bien vieilli et a même gagné en bouteille : le shoegaze métallisé – ou le doom évanescent – du groupe continuera de convaincre les doux rêveurs, lorgnant parfois vers la lourdeur d’un Godflesh arc-en-ciel tout en y associant les interférences psyché-noisy d’un My Bloody Valentine avec plus de rondeurs néo gothiques. Je n’en demandais pas tant.