Autoflagellation
me voilà. Le mercredi 26 avril 2017 restera une date funeste et l’un de mes
plus grands regrets de toutes ces dernières années. Ce jour là GNOD jouait à Lyon et je n’y étais pas : j’avais décidé d'aller ailleurs qu’au Sonic et donc de rater ce groupe que j’adore. Aujourd'hui je m’en mords encore les doigts – du moins ce qu’il en reste – et je n’en
peux plus d’avoir à subir les quolibets incessants de celles et ceux qui ont eu
la présence d’esprit et l’intelligence d’aller à ce concert (je suis orgueilleux). Le groupe étant plutôt rare,
partculièrement en dehors de son Angleterre natale, j’ai surtout peur d’avoir raté là la
seule occasion de le voir sur scène à moins de 10 kilomètres de chez moi (oui,
en plus je suis casanier). Je me console donc avec les enregistrements de Gnod que j’écoute religieusement en me roulant par terre dans un
mélange de rage incontrôlable, de désolation larmoyante et de dévotion écumante
pour un groupe franchement taré. Ce n’est pas Easy To Build - Hard To Destroy,
récente compilation de raretés psychotropes publiée par Rocket recordings, qui va arranger les choses et me réconcilier
avec moi-même : une fois de plus ce disque est une tuerie absolue – version complètement droguée de la musique de Gnod – et
chacune de ses écoutes est autant un délice insupportable qu'une exquise torture.
Délivrez-moi du mal !
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