Ce n’est pas le premier
disque de BLEAKNESS que j’écoute ou
chronique ici et comme je finis toujours par arriver à la même conclusion je
vais faire assez court : le groupe n’a jamais cessé de s’améliorer au fil
de ses enregistrements successifs et Life
At A Standstill n’échappe pas à la règle. Toujours dans la même veine post
punk survitaminé, le trio arrive à composer des mélodies imparables, à donner
réellement du corps et du mordant à sa musique, se montrant déterminé et
tranchant, volontaire et toujours plus solide – non, jamais je ne pourrai me
lasser de ces lignes de basse ni de ces motifs à la guitare ! Beaucoup
plus énervé, plus agressif et plus massif que la paire Functionaly Extinct / A World
To Rebuild, ce nouvel album ne replonge cependant pas tête baissée dans les
racines punk du trio – même si du punk il y en a toujours – et continue de creuser un sillon plus
personnel bien que marqué stylistiquement (Rush
Into The Night, tube absolu) et davantage nuancé (Nowhere To Go, en guise de conclusion parfaite au disque). Pour
celles et ceux qui ont impérativement besoin de références tartes à la crème on
pourrait situer Life At A Standstill quelque part
entre Crisis et le Killing Joke des débuts… mais qu’importe ? Pour l’instant
il s’agit tout simplement du meilleur album de Bleakness. Implacable.