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mardi 13 juillet 2021

[chronique express] Yautja : The Lurch

 


 

Faisons rapidement les présentations. Un Yautja est un gros machin extra-terrestre super fort, super cruel et vaguement humanoïde qui tue tout ce qu’il rencontre dans l’univers et plus connu sous l’appellation de Predator, comme dans les films régressifs du même nom. YAUTJA c'est aussi un trio de Nashville dont le préposé à la batterie n’est autre qu’un certain Tyler Coburn, également batteur de Thou (comme chacun le sait déjà Thou est actuellement le meilleur groupe de metal de la Terre, de l’infini et au-delà). Et le label de nous prévenir : « The Lurch is the blistering Relapse debut from grindcore innovators Yautja ! ».
N’ayons pas peur des mots ni du cinéma de merde. The Lurch est un disque qui frise l’excellence mais ce n’est pas un disque de grindcore – bien que le grind rentre assurément dans sa composition – et la musique de Yautja se révèle rapidement suffisamment variée, volatile, complexifiée, tordue, sombre et imprévisible pour échapper à toute catégorisation. Une musique innovante ? Je n’en sais rien mais rappelons que nous sommes en 2021 ou, si on préfère, en l’an 2 de l’ère Covid et que l’innovation en matière de métallurgie appliquée est un concept aussi pertinent qu’un scénario de Fast And Furious ou de Pitch Perfect. Mais
The Lurch reste un disque très imaginatif et très excitant… mon disque de metal extrême et qui fait mal de cet été.