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mardi 11 mai 2021

[chronique express] Årabrot : Norwegian Gothic


 


 

Sur le moment j’ai refusé d’en croire mes oreilles. J’ai refusé tout court. Who Do You Love, le précédent disque d’Årabrot, n’était déjà pas exempt de défauts mais avec Norwegian Gothic le groupe de Kjetil Nernes et Karin Park atteint de nouveaux sommets en matière de tambouille commerciale, de vaine prétention et d’aberration. Peut-être n’ai-je rien compris du tout – le déluge de recensions positives récoltées par Norwegian Gothic me semble aussi incroyable que disproportionné – mais je ne trouve strictement rien à sauver d’un disque qui me fait plus que jamais regretter le Årabrot d’antan et que j’aimais tant.
Une page semble donc avoir été définitivement tournée : il n’y a rien à faire (à part se boucher les oreilles) avec cet album terriblement longuet et tellement caricatural, souvent inepte et malheureusement grotesque. Un naufrage emballé dans une production plastifiée et clinquante digne d’un groupe de rock FM prétendant avoir enfin vu la lumière (et si tu aimes le saxophone pleurnichard va directement écouter The Moon Is Dead, sûrement le sommet de ce disque que j’aurais préféré ne jamais écouter).