Peut-être que je devrais avoir honte mais en fait, non, absolument pas : il n’y a pas très longtemps j’ai pour la première fois de ma vie entendu parler de PRINCESS THAILAND et soudain j’ai vraiment eu du mal à m’empêcher de glousser comme un dindon réactionnaire – non mais qu’est ce que c’est que ce nom de merde ? OK… j’ai malgré tout décidé de rattraper mon retard en la matière et d’écouter le premier LP de ce groupe de Toulouse, publié en 2018.
Évidemment il ne faut pas trop se fier aux apparences et des fois un nom pourri – ça marche aussi avec les pochettes de disques même si présentement ce n’est absolument pas le cas – ne peut pas cacher très longtemps un bon groupe qui fait de la bonne musique, pleine de tensions et à base de guitares souplement aiguisées et de chant (féminin) entre rage et lyrisme.
Tout y est ou presque pour un album de noise rock gothoïde comme je les aime mais on trouve également dans ce premier LP sans titre quelques interventions d’un instrument à vent qui sonnerait presque comme une clarinette (mais je ne suis vraiment pas sûr que cela en soit une). Le résultat est parfois subtilement orientalisant (A’Nnay), parfois sauvage (I Can See), toujours étonnant et explosif (tout le disque, quoi).
Mais ce n’est pas tout. Les Princess Thailand viennent de publier un nouveau titre parfumé aux effluves swamp-goth intitulé Now / Where et pour lequel ils se sont même fendus d’un vidéo-clip :
En fouillant à droite et à gauche je me suis également aperçu que Princess Thailand était passé dans le coin – c’est-à-dire à moins de cinq kilomètres de mon petit appartement douillet – lors d’une tournée effectuée pour la sortie de son premier album, c’était à l’automne 2018. Donc j’ai raté ça et c’est sûrement bien fait pour moi. Maintenant il ne me reste plus qu’à espérer que les toulousains repassent par ici et si possible pas dans une salle qui vend de la bière coupée à la flotte à 5 €uros le demi. Sait-on jamais. Peut être que cette fois-ci je serai au courant. Bonne nuit les gens.