J’ai un souvenir très précis de GOZ OF
KERMEUR… mais un souvenir avorté, celui de la seule fois où j’ai failli voir le
groupe en concert. Le trio suisse était programmé pour la soirée d’inauguration du
Pezner, c’était le 31 octobre 1996 et l’évènement était de taille.
Cela faisait déjà deux ou trois années que les lyonnaises et les lyonnais attendaient l’ouverture de cette salle et le succès a été au rendez-vous pour ce tout premier concert (gratuit) dans un lieu archi comble alors que presque autant de personnes étaient restées dehors, faute de places suffisantes.
J’ai donc été de ceux qui ont profité un peu de cet évènement sur le trottoir, en fumant des clopes et en buvant des bières pour passer le temps – l’ironie étant que le premier concert réellement payant du Pezner, seulement deux jours plus tard, n’a lui engrangé qu’une quarantaine d’entrées, mais quarante personnes complètement retournées par Oxbow alors venu défendre l’album Serenade In Red qui venait tout juste de paraitre (mais je m’égare).
Cela faisait déjà deux ou trois années que les lyonnaises et les lyonnais attendaient l’ouverture de cette salle et le succès a été au rendez-vous pour ce tout premier concert (gratuit) dans un lieu archi comble alors que presque autant de personnes étaient restées dehors, faute de places suffisantes.
J’ai donc été de ceux qui ont profité un peu de cet évènement sur le trottoir, en fumant des clopes et en buvant des bières pour passer le temps – l’ironie étant que le premier concert réellement payant du Pezner, seulement deux jours plus tard, n’a lui engrangé qu’une quarantaine d’entrées, mais quarante personnes complètement retournées par Oxbow alors venu défendre l’album Serenade In Red qui venait tout juste de paraitre (mais je m’égare).
Great Hits… ce double album serait donc un best of de Goz Kermeur ? Vraiment ? La tâche semble impossible à réaliser tant les trois albums de Goz Of Kermeur – un premier disque sans titre (1992), Hirondelles (1993) et Mythomane (1996) – sont tous indispensables et incontournables. Mais qu’importe : au moins les labels qui se sont cotisés pour publier cette compilation ont réalisé un magnifique travail d’archéologie à la mémoire d’un groupe qui s’est arrêté beaucoup trop tôt et de triste façon, avec la mort du guitariste Yves Charmillot (le chanteur/contrebassiste Adrien Kessler a ensuite monté un groupe du nom de Darling).
Il n’aura échappé à personne que malheureusement
bandcamp ne propose pour l’instant qu’une version tronquée de Greatest Hits… qu’importe, j’espère que
ces quelques extraits donneront envie d’écouter l’intégralité de ce double
album et de l’acheter (les pirates de tous poils sauront eux où aller chercher ce
qu’il leur manque tant).
Greatest
Hits
a été publié par Degelite,
Et Mon Cul C'est Du Tofu ?
et Jelodanti
(surtout) – la version numérique est disponible via Atypeek music.