Moi je l’aime
bien ARTHUR SATAN. Peut-être parce
que nous avons de très nombreux points communs : il porte des lunettes et
moi aussi ; il est couvert de tatouages et moi également beaucoup
moins. Et puis… non, en fait, rien. C’est juste que je n’arrive pas à mettre exactement
le doigt sur ce qui chez moi déclenche cette sensation de plaisir limite
frémissant à chaque fois que j’écoute So Far So Good, son premier album solo. Ouvertement pop et
psychédélique, éloigné des bourrasques électriques et théâtrales de la maison-mère
JC Satan, bénéficiant d’une instrumentation variée et distillant légèreté parfois un rien mélancolique, chaleur veloutée et retenue intimiste, So Far So Good possède deux vertus absolument
essentielles : premièrement c’est un album foutrement lumineux et, deuxièmement, c’est un album positivement confortable qui nous accueille
comme à bras ouverts… alors je ne peux que tomber dans le panneau, hein, tout débordant
de tendresse et de rêverie.