Meeting Of Waters, premier album et (déjà) petit chef d’œuvre minimaliste et aérien du compositeur américain JOSIAH STEINBRICK, vient d’être réédité par le label Hands In The Dark. La première version (si j’ai bien tout compris sous la forme d’un livre, tirée à très peu d’exemplaires et uniquement trouvable aux États Unis) était épuisée depuis longtemps aussi une telle réédition s’imposait-elle.
Je fonds littéralement face à tant de beauté pure et de simplicité lumineuse : Meeting Of Waters est le travail délicat et gracile (également parcouru par quelques pointes d’humour teinté d’une naïveté apaisante) d’un architecte des sons, des couleurs et des formes et qui à l’opposé de toute abstraction incompréhensible provoque une sensation de plénitude voire de béatitude. Pourtant il n’y a aucune facilité ni aucun angélisme dans la musique de Josiah Steinbrick, une musique que l’on pourrait qualifier de gamelan cosmique et d’exploration zen.