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vendredi 27 janvier 2023

[chronique express] Catorcio : self titled

 


L’une des bonnes surprises du moment nous vient d’Italie et plus précisément de Bologne : CATORCIO c’est quatre musiciens – chant, guitare, basse et batterie – qui mélangent avec bonheur et jubilation noise-rock et math-rock. Encore ? me diras-tu et là je te répondrai que l’on n’a pas affaire à une énième resucée de recettes usées jusqu’à la corde. Ce qui me parait essentiel dans la musique du groupe c’est qu’il ne se contente pas de jouer des trucs niqués et alambiqués mais qu’il passe une bonne partie de son temps à tout dégueulasser. La voix en est le meilleur exemple, bel organe rauque et grave qui glaviotte avec délectation ou susurre des postillons psychotiques. La basse virevolte mais elle fait aussi appel à ce bon gros son boueux, essentiel à tout groupe de noise qui se respecte. La guitare aime racler là où ça fait mal et nous enfoncer des clous entre les cervicales. La batterie réussit à être à la fois massive et inattendue. Maintenant, faisons un peu de géométrie : tu traces un triangle équilatéral et à chacun de ses sommets tu places (dans l’ordre que tu veux) Hoaries, Killdozer et The Conformists. Puis tu traces trois droites reliant de façon perpendiculaire chaque sommet avec son côté opposé. Tu remarqueras qu’elles se croisent en un seul et unique point, au milieu de triangle : c’est précisément là où se situe Catorcio, percheron roublard, bordélique mais extrêmement sympathique, toujours en train d’essayer de courir à reculons lorsqu’il ne rue pas dans les brancards pour nous fracasser le crane.


lundi 23 janvier 2023

Soleil Rouge + Llamame La Muerte + Scimmia @Bar des Capucins [19/01/2023]

 



Une belle soirée du début à la fin : la cave du bar des Capucins noire de gens malgré l’absence de transports en commun – c’était jour de grève contre la réforme des retraites, personnellement je préférerais l’abolition du travail, du salariat et la fin de la marchandisation de la planète – et des concerts de Soleil Rouge pour qui c’était une première, en forme de kraut-psyché improvisé (et bien chouette), Llamame La Muerte au sommet puis Scimmia en très grande forme. Une organisation signée Le Cerbère de la Porte qui ce jour là était plutôt sympa puisqu’il a fait rentrer tout le monde.










































































































































lundi 9 janvier 2023

Tachycardie : Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure


 




Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure aurait pu être de ces disques dont on se dit, avec une déférence contenue, trop prudemment et donc à tort, qu’il vaut mieux y entrer doucement, à petits pas et en mettant des patins de feutrine pour ne pas rayer le plancher, en faisant attention à ne rien déplacer, rendu silencieux par les impératifs de l’écoute respectueuse. Qu’il s’agit d’un énième enregistrement conceptuel, un peu comme une œuvre d’art à laquelle on ne comprendrait rien, si ce n’est que c’est effectivement de l’Art, du vrai de vrai, avec une cage de plexiglas tout autour et une belle lumière électrique mais tamisée pour rajouter tout le relief nécessaire à son statu d’importance.
Or, il n’en est rien. Qui a déjà vu TACHYCARDIE aka Jean-Baptiste Geoffroy aka JB Pneu en concert comprendra tout de suite de ce dont il est réellement question. Si, à l’écoute, Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure est techniquement détachable de toute gestuelle et de toute manifestation physique d’intention – rejoignant ainsi l’un des préceptes de la musique concrète, celle qui fixe les sons sur une bande et les arrache méticuleusement à leurs sources d’origine, les transformant en portes ouvrant sur des significations nouvelles et des mondes imaginaires – la musique de Tachycardie transporte malgré et plus que tout l’empreinte du corps humain. Fermons les yeux et nous entendrons des sons. Ouvrons-les pour regarder JB derrière ses dispositifs sonores et nous verrons un magicien qui transpire. Fermons-les à nouveau et nous écouterons ce qui a toujours été là : des sons qui nous parlent. Les vibrations sont de part et d’autre.
Le terme organique n’est pas suffisant pour définir le fil ténu sur lequel Tachycardie funambulise, pendant d’un côté, puis de l’autre, et surtout des deux à la fois, entre une pratique pointilliste des percussions et de la synthèse analogique et, donc, son élévation autour de celle-ci pour donner naissance à une musique immersive qui ouvrira tout un champ des possibles à qui voudra bien se laisser faire – mais comment refuser de se laisse faire ? Concernant le troisième disque (déjà) de Tachycardie, seule l’indication cartographique donnera quelques indices, ceux de la découverte éventuelle de mondes perdus ou imaginés, fantasmagories de lumières et de formes, voyages parfois très exotiques où celle ou celui qui écoute finit par trouver tout·e seul·e le chemin vers la destination.
J’ai écrit exotique parce que mon expérience personnelle de Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure m’a plusieurs fois emmené au cœur de forêts luxuriantes peuplées d’animaux encore jamais rencontrés et notamment d’oiseaux aux folles couleurs, aux cris et aux sifflements enchanteurs. Parfois je me suis même retrouvé à l’entrée d’une immense caverne, hésitant à rester sous la pénombre d’arbres millénaires laissant tout juste passer la lumière du jour ou bien pénétrer dans les profondeurs attirantes aux bruissements inattendus (nota : je suggère plus que jamais l’utilisation d’un casque audio afin de rien perdre des détails qui ne manqueront pas d’apparaitre à chaque nouvelle écoute du disque). La force-beauté de Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure réside en grande partie dans le fait qu’il est tout à fait permis – et même inévitable – de se l’approprier car, finalement, l’amateur·e, stricto sensu, c’est toi et c’est moi. C’est nous qui écoutons le déroulement pas si géographique que ça d’un disque subtil et poétique, jamais démonstratif ni définitif.

[Nouvelles Et Anciennes Pratiques De Cartographie Amateure est publié en vinyle chez Kythibong ; à noter qu’un nouvel album de Tachycardie – décidemment très inspiré – et intitulé Autonomie Minérale devrait paraitre sous peu]


lundi 2 janvier 2023

Bruxa Maria & MoE : Skinwalker

 

J’aime imaginer que l’idée de Skinwalker est née dans l’esprit des gens de BRUXA MARIA et de MoE après leur participation en 2019 à un split 7’ édité par le label God Unknown. Une trop belle histoire, capable de contenter mon esprit très fleur bleue et très idéaliste dès qu’il s’agit de musique et plus particulièrement de groupes que j’adore. The Maddening, deuxième album de Bruxa Maria, avait en effet remporté tous les suffrages par ici et rien que la lecture du nom du groupe de la guitariste et chanteuse Gill Dread au générique de Skinwalker aura suffi pour que je m’emballe à nouveau (et encore plus que d’habitude).
Mais je me dois également de spécifier que j’ai un peu plus de mal avec MoE dont le travail généralement appréciable et la musique exigeante peuvent me laisser assez froid. Aucune offense et rien de grave non plus, hein, j’admets que cette appréciation est purement subjective. J’aime beaucoup le groupe norvégien en live – même lorsqu’ils ne sont que deux, sans batteur – et certains de leurs disques sont époustouflants (Examination Of The Eye Of A Horse, par exemple) alors que d’autres me rendent davantage perplexe (The Crone, également publié en cette année 2022). Ceci étant posé, je précise qu’à la différence du 7’ mentionné plus haut, Skinwalker n’est pas un split mais un album collaboratif. Autrement dit, Bruxa Maria et MoE y jouent ensemble, donnant ainsi naissance à un projet complètement inédit.







Toutes les musiciennes et tous les musiciens de chaque formation jouent un rôle sur Skinwalker – je me contenterai de citer l’électronicien/perturbateur de Bruxa Maria Robbie Judkins, très présent voire essentiel sur nombre de passages du disque. On note également la présence du saxophoniste Devin Brahja Waldman, en guest de luxe pour un seul titre. Mais rapidement on cesse de se demander qui fait exactement quoi et même si j’ai une petite idée de la chose, je n’ai pas envie de choisir entre Dave Cochrane et Guro Skumsnes Moe pour savoir qui joue la ligne de basse lourdissime et inquiétante qui balise Shapenshift Skylight parce que, finalement, je m’en fous carrément : ce que nous propose avant tout Bruxa Maria & MoE avec cet album, c’est quatre titres très longs d’une musique bouillonnante et magmatique, une musique nouvelle qui n’a que peu voire pas de rapport avec celles que jouent les deux groupes séparément. L’esperluette devient plus que jamais de rigueur.
Les quatre titres de Skinwalker sont présentés comme une suite, parties numérotées de 1 à 4 définissant un seul et même ensemble, une seule histoire dans laquelle l’auditeur plonge allégrement, se fait littéralement ensevelir, itinéraire malgré tout, où il se fait malmener, où la musique prend vie différemment, presque indépendamment. On aura d’ailleurs rarement écouté un disque commun aussi homogène et aussi abouti que celui-ci. Dans le registre des musiques électriques, bien sûr. Qu’il ait été façonné en peu de temps relève du phénomène, même au regard de tous les talents mis en présence. On se doute bien que certaines parties sont le résultat d’improvisations pures tandis que la bande continuait de tourner – The Wolf, The Owl, The Ritual, atmosphérique et inquiétant, avec son irrésistible crescendo – ou de montages et mixages après coup de plusieurs séquences – Weawers Of Evil, bruitiste et hallucinatoire. Mais il n’y a aucune longueur, aucune facilité et le résultat déborde de cohérence et de densité.
Cas à part, la quatrième et dernière partie The Spirit Is Out est une histoire dans l’histoire, un récit à elle toute seule. Et le climax du disque. Il y a d’abord le saxophone de Devin Brahja Waldman qui enrobe une intro éclaircie et apaisée, jusqu’à ce que démarrent les martèlements de la batterie, qu’une voix apparaisse rapidement et se mette à réellement chanter, pour la première fois, à crier des mots incantatoires tandis que le saxophone dérape, devient de plus en plus free, que les guitares se font de plus en plus métalliques et que Bruxa Maria & MoE nous offre un final chaotique et apocalyptique de toute beauté. Magnifiquement étourdissant et dangereusement hypnotique, The Spirit Is Out est un joyau impérial, le résultat unique de l’association symbiotique de deux groupes qui étaient faits pour se rencontrer et jouer ensemble, la conclusion attendue et l’aboutissement incroyable d’un disque totalement brillant, un disque marquant définitivement les esprits et que je me retiens à peine de qualifier de chef d’œuvre. Et tellement inestimable.

[Skinwalker est publié en CD uniquement par Conrad Sound, le label monté par les membres de MoE pour documenter toute leur musique]


vendredi 23 décembre 2022

Nerver : Cash

 





Et le grand gagnant du super concours du meilleur groupe de noise-rock pour l’année 2022 est… Non, je raconte encore n’importe quoi. Ce n’est pas que je n’estime pas le deuxième album de NERVER au plus au point – bien au contraire ! – mais disons que les classements, best of, palmarès, récapitulatifs, prix honorifiques, distributions de médailles et léchages d’égos et de culs parfumés, ça me gonfle toujours autant et même de plus en plus, avec l’âge. Ça va avec ma détestation des gens et du monde, tu me diras. Pourtant Cash est sans aucun doute possible l’album de noise-rock que j’ai le plus écouté cette année, l’album du genre que je retiendrais in fine s’il n’en fallait qu’un seul et alors qu’une fois de plus – quelle période bénie que celle des sursauts de vitalité avant l’ultime  – les bons disques avec des guitares assassines, des rythmiques-pilon et du chant braillard ça n’a pas manqué, au moins de l’autre côté de l’Atlantique Nord. Voilà.
Mais affinons un peu le propos. Nerver n’est pas qu’un groupe de plus qui défouraille et forcera les vieux et irréductibles noiseux à faire illico dans leurs culottes molletonnées. Question violence musicale, lourdeur, électricité, bruit et sauvagerie, le trio* de Kansas City en connait assurément un rayon et sait s’y prendre pour nous étaler sur la gueule son savoir-faire démoniaque et destructeur. Cash est un disque intraitable, lourd, gras, tranchant et, éventuellement, malsain, à la façon dont pouvaient l’être un Unsane au millénaire dernier (tu te rappelles ?). Toujours les mêmes références, je le reconnais bien volontiers, mais je n’en trouverai pas d’autres pour tenter de situer un disque et une musique qui refont l’histoire et remettent les pendules à zéro – tout comme le 7’ de Mirakler récemment évoqué ici et ce n’est sans doute pas pour rien si les deux groupes sont des camarades de label.
Mais il y a un truc vraiment à part du côté de Nerver. L’idée de ne pas toujours tout donner directement et frontalement, de savoir en garder un peu sous le coude, de louvoyer sournoisement, d’ouvrir quelques fenêtres mélodiques pour aérer et faire momentanément disparaitre les odeurs de pieds qui puent (Purgatory en est l’un des meilleurs exemples, de même que toute la fin du morceau-titre, comme une sorte de pied de nez). Derrière la sauvagerie et les bas instincts, Nerver aime se montrer plus indulgent avec nous et pour notre petite santé mentale mais le groupe le fait intelligemment, pas pour s’autoturluter et se faire mousser gratuitement. Pas pour simplement mettre en valeur ses innombrables et essentiels moment de colère noire, mais parce qu’il aime ça, on le sent bien.
Un bon disque de noise-rock en 2022 ce n’est certainement pas une leçon d’originalité ni d’innovation mais une question de sincérité et de vérité, des deux côtés, celui qui donne comme celui qui reçoit. Avec Cash, Nerver a enregistré un disque qui s’élève au dessus des autres parce qu’il ne laisse pas le choix et se montre impératif à force de conviction et de droiture. Ce qui n’est pas donné à tous le monde et en plus je suis persuadé que Evan Little (basse et chant), Jake Melech (guitare) et Mat Shanahan (batterie) sont des petits rigolos voire des vrais déconneurs : on ne peut pas appeler son disque « cash » ni choisir des photos aussi stupides pour son artwork si on n’en est pas un.

[Cash est publié en vinyle et en CD par The Ghost Is Clear – la version cassette est disponible chez Knife Hits]

* la nouvelle est tombée il y a peu : Nerver joue désormais à quatre avec l’adjonction d’un second guitariste…



lundi 12 décembre 2022

Mirakler - Moon Pussy






 

Si tu as raté la tornade TRVSS c’est dommage pour toi parce que le trio n’existe plus vraiment mais il n’y a rien de rédhibitoire non plus à cela. Après deux albums dont un New Distances quasi miraculeux en 2020 puis le départ de la section rythmique du groupe, le guitariste/chanteur Daniel Gene est de retour avec deux nouveaux musiciens et un nouveau de nom : MIRAKLER. Et dans les faits cela ne change pas grand chose. Ou plutôt Mirakler laisse à penser qu’une étape supplémentaire a été franchie avec ce récent single à la pochette aussi inquiétante que réussie (un faux test de Rorschach ou une tête de mort, c’est comme on veut) qui comprend deux titres complètement dingues.
Même les vieux noiseux rétrogrades ou les personnes qui pensent que Chris Spencer et Unsane ont encore deux ou trois truc intéressants à raconter seront scotchés par la violence du trop bien nommé Instant Drugs et de The Shootist, nouveaux maitres-étalons en matière de noise-rock vicieux, sale, méchant et destructeur. Ce n’est même pas la peine de parler de machine à remonter le temps et de voyage dans l’éternité des 90’s, tout ici est parfait, depuis les guitares qui cisaillent constamment de la viande avariée à la rythmique ultra énervée en passant par le chant légèrement trafiqué et définitivement malsain. Instant Drugs / The Shootist est un single incendiaire comme on n’en croise plus tellement, publié conjointement par deux des meilleurs labels US dans le genre, The Ghost Is Clear et Reptilian records.







Toujours chez The Ghost Is Clear, un autre 7’ publié un peu plus tôt dans l’année et dont le premier avantage est de nous donner des nouvelles fraichement réjouissantes de MOON PUSSY (meilleur nom de groupe du monde, selon l’une de mes filles). On avait déjà adoré l’album sans titre publié en 2020 par ce trio originaire du Colorado et on adore tout autant Mediation et Mary Anning, deux nouveaux titres visqueux qui tournent toujours autour des lignes de basse et du chant écorchée de Crissy Cuellar. Le premier est le plus direct et le plus classique mais très efficace tandis que le second rappelle que Moon Pussy excelle particulièrement dans le domaine de la reptation du malsain.
On retourne la galette (en vinyle rose) et, puisqu’il s’agit d’un split, on retrouve Mirakler avec là aussi deux titres. En fait un titre et demi puisque Cotard’s Delusion est un court instrumental qui sert d’introduction à One, une reprise… de Metallica, ce groupe de beaufs qui en 1986 aurait mieux fait de crever en même temps que son bassiste à pattes d’éléphant. Dans mes souvenirs le titre original est une sorte de slow existentialiste, démago et pleurnichard. Ce qu’en fait Mirakler n’a strictement rien à voir, c’est du pur noise-rock mâtiné d’alternance entre passages faussement calmes mais fébriles et épandages vitriolés chargés d’une tension qui laisse systématiquement penser que le pire reste encore à venir. Un titre qui donne furieusement envie d’en écouter beaucoup plus de la part de Mirakler et un split single presque incontournable lui aussi.



vendredi 9 décembre 2022

Ssimian Seizzure + Deap + Ayatollah! @bar des Capucins [03/12/2022]

 



Moment d’intense émotion avec le all star band local Ssimian Seizzure dont c’était enfin le tout premier concert après plusieurs tentatives infructueuses et diverses galères – encore un groupe de losers magnifiques comme je les aime et une reprise des Wipers en prime. Excellent.
Je passe sur le cas de Deap pour évoquer le gros morceau de la soirée : AYATOLLAH ! en formation à quatre avec un batteur et sans boite-à-rythmes (et quel batteur…). Même s’il a été dit que l’expérience ne sera pas renouvelée je me prends à rêver du contraire tellement ce concert a été intense, lourd et sale. Et là aussi une reprise, du Slayer en version doom industriel.