Ce n’est pas
aujourd’hui que je vais dire du mal d’un disque d’EXEK. Bien que je dois admettre que les Australiens n’ont pour l’instant
jamais fait mieux que leurs premier et surtout troisième albums, Biased Advice (2016) et Some Beautiful Species Left (2019). On
reconnaitra au producteur/compositeur/multi-instrumentiste et tête pensante du groupe
Albert Wolski d’avoir une vision vraiment très personnelle de la musique qu’il
veut enregistrer et de savoir s’y tenir. Enumérer ses sources d’inspirations probables – de plus en plus d’A
Certain Ratio mais plus beaucoup de PiL et encore moins de The Fall – n’empêchera
pas de mettre en lumière le jeu de pistes emprunté par une musique qui ose le
contre-emploi : des sons de synthétiseur et de guitare incongrus,
l’apparition de chœurs féminins, un peu de piano mélodramatique, un violon-couperet, des atmosphères confortablement nuageuses, le chant certes
désincarné mais nasillard et discrètement coloré de Wolski détournent sans
cesse le post-punk dubisant d’Exek
des chemins de l’orthodoxie respectueuse de la chaine du froid. Advertise Here est
un album déconcertant, souvent brillant et qui me fascine, doté d’une force d’attraction
assez unique, constamment dans l’invitation, toujours fuyant et qui ne se
laisse pas faire. Suffisamment mystérieux pour entretenir en même
temps doute et addiction.
Conseil d'utilisation : ceci n'est qu'un blog. Mais sa présentation et sa mise en page sont conçues pour qu'il soit consulté sur un écran de taille raisonnablement grande et non pas sur celui d'un ego-téléphone pendant un trajet dans les transports en commun ou une pause aux chiottes. Le plus important restant évidemment d'écouter de la musique. CONTACT, etc. en écrivant à hazam@riseup.net
vendredi 11 mars 2022
[chronique express] Exek : Advertise Here
jeudi 10 mars 2022
La Hess + Disco Boule @bar des Capucins [05/03/2022]
Marre de la connerie des gens et de leur incapacité à réfléchir. Après la désillusion d’il y a deux jours à Grrrnd Zero, direction le bar des Capucins pour assister au concert des copains de La Hess (les rois du t-shirt discount) puis redécouvrir Disco Boule, groupe désormais expatrié loin de Lyon, quelle bonne idée. Pas de violence si ce n’est de la violence musicale, celle qui te permet précisément d’évacuer et de te sentir mieux après, et surtout une grosse dose de bonne humeur énergisante, de la bonne musique, des relations humaines sans conflits et – oui bon, OK – pas mal de bières.
L’intégralité des photos par ici.