C’est toujours un immense plaisir de revoir Gaute Granli en
concert. Le norvégien creuse sans cesse la même veine sombre et envoutante –
entre blues diffracté et pipo-bimbo à reculons – pour magnifier l’esprit d’une
musique expérimentale de haut vol et extrêmement originale. Il faut vraiment le
voir et l’entendre en live pour le croire.
Par contre, j’ai été déçu par Rien Virgule. Désormais en trio depuis la triste disparition de Jean-Marc
Reilla et venant tout juste de publier un double-album
qui passe sans problème le cap du home listening, le groupe m’a laissé assez
froid en concert, alors qu’il y a trois ans cela avait été une toute autre histoire. Mais même si je ne
suis qu’un vieux râleur insensible et sans cœur (ce qui n’est pas nouveau) j’ai trouvé
la détermination et la volonté des trois musicien·nes très
touchantes. Une prochaine fois, peut-être.
[il n’y avait pas beaucoup de lumière pour Rien Virgule donc les photos sont dégueulasses mais elles sont quand même consultables en intégralité et en meilleure qualité ici]