Je vais mal
commencer cette année et j’en suis le premier désolé. Mais cela fait quelques
mois maintenant que je m’échine à trouver quelques mots gentils et aimables à
écrire à propos de Lizard Lounge, le
quatrième album publié par les Norvégiens de Barren Womb en mai 2020. Mais je n’y arrive pas. J’ai beau tourner
et retourner le problème dans tous les sens, j’ai beau à chaque fois me sentir
plein d’exaltation à l’écoute des deux ou trois premiers titres de cet album,
invariablement le soufflet retombe, l’ennui débarque rapidement et – encore
pire – l’agacement et un certain rejet (oui…) lui font place.
Il y a
quelque chose qui ne fonctionne vraiment pas avec ce disque, peut-être la
volonté de trop bien faire et de trop ripoliner la musique du groupe, lui
faisant perdre beaucoup de sa sauvagerie comme de sa singularité. Lizard Lounge n’est pas un mauvais
disque et Barren Womb n’est pas un
mauvais groupe mais je suis bien obligé d’admettre que pour cette fois ni l’un
ni l’autre ne me parlent ni ne me séduisent sans que j’arrive de mon côté à
comprendre et à réellement expliquer pourquoi. Une vraie gueule de bois sans avoir picolé.