mercredi 23 septembre 2020

[chronique express] Necrot / Mortal

  


 

Je sais que je vais faire un parallèle complètement foireux mais je ne peux vraiment pas m’en empêcher : plus ça va et plus les pochettes des disques de NECROT deviennent chiadées (mais toujours d’un mauvais goût immonde que j’adore) tandis que le death metal teinté de relents thrash du trio d’Oakland se complexifie avec toujours plus de breaks, toujours plus de technicité, quelques solos de guitare qui servent à rien – comme sur Sinister Will – mais qui heureusement restent rares sur la totalité du disque et cætera, et cætera… Mortal ne comporte que sept titres parfois un peu trop longs et regorge de ces moments magiques qui me donneront forcément envie de manger une entrecôte de chrétien de gauche bien saignante et de pisser ma bière tiède à côté de la cuvette des chiottes de mes beaux parents mais je m’ennuie parfois un peu, me surprenant soudainement à rêver d’une choucroute vegan calibrée à l’acide et autres délices hypnotiques. Tout ça n’est sûrement qu’une question de moment opportun et d’humeur changeante et là je l’ai plutôt mauvaise (tout comme je préfère réécouter The Labyrinth, disque compilant les premiers essais de ces mêmes Necrot).