Attention, groupe intergénérationnel pour les hipsters, leurs parents mais aussi leurs enfants. Il a beaucoup été dit que les cinq FONTAINS D.C. avaient déchiré slips kangourous et petites culottes grâce à un premier LP qualifié à tort de meilleur disque de l’année 2019 alors qu’il ne comporte que deux ou trois compositions correctes et plus du double de titres palots voire complètement inodores. Le groupe revient déjà avec A Hero’s Death, un nouveau chef-d’œuvre plébiscité par Télérama et France Inter (ça c’est pour ta mère et ton père), les Inrocks (ça c’est pour tonton) et bénéficiant d’une page wikipédia, on croit rêver… Le « post punk » est plus que jamais à la mode et cela pourrait presque se comprendre avec ce deuxième album de la part d’un groupe sachant toujours aligner quelques torpillettes électriques mais y rajoutant cette fois nombre d’atmosphères glacées, de compositions tristement désabusées et de balades tristounettes ou pluvieuses – un vrai repas de famille. Pour une fois j’aurai un disque à faire écouter à mes adolescentes de filles sans qu’elles me prennent trop pour un fou dégénéré ou un vieux con complètement à l’ouest mais je ne vais pas résilier mon abonnement à Nic Fit pour autant.
lundi 7 septembre 2020
[chronique express] Fontaines D.C. / A Hero's Death
Attention, groupe intergénérationnel pour les hipsters, leurs parents mais aussi leurs enfants. Il a beaucoup été dit que les cinq FONTAINS D.C. avaient déchiré slips kangourous et petites culottes grâce à un premier LP qualifié à tort de meilleur disque de l’année 2019 alors qu’il ne comporte que deux ou trois compositions correctes et plus du double de titres palots voire complètement inodores. Le groupe revient déjà avec A Hero’s Death, un nouveau chef-d’œuvre plébiscité par Télérama et France Inter (ça c’est pour ta mère et ton père), les Inrocks (ça c’est pour tonton) et bénéficiant d’une page wikipédia, on croit rêver… Le « post punk » est plus que jamais à la mode et cela pourrait presque se comprendre avec ce deuxième album de la part d’un groupe sachant toujours aligner quelques torpillettes électriques mais y rajoutant cette fois nombre d’atmosphères glacées, de compositions tristement désabusées et de balades tristounettes ou pluvieuses – un vrai repas de famille. Pour une fois j’aurai un disque à faire écouter à mes adolescentes de filles sans qu’elles me prennent trop pour un fou dégénéré ou un vieux con complètement à l’ouest mais je ne vais pas résilier mon abonnement à Nic Fit pour autant.