vendredi 24 juin 2022

[chronique express] Bleakness : Life At A Standstill

 



Ce n’est pas le premier disque de BLEAKNESS que j’écoute ou chronique ici et comme je finis toujours par arriver à la même conclusion je vais faire assez court : le groupe n’a jamais cessé de s’améliorer au fil de ses enregistrements successifs et Life At A Standstill n’échappe pas à la règle. Toujours dans la même veine post punk survitaminé, le trio arrive à composer des mélodies imparables, à donner réellement du corps et du mordant à sa musique, se montrant déterminé et tranchant, volontaire et toujours plus solide – non, jamais je ne pourrai me lasser de ces lignes de basse ni de ces motifs à la guitare ! Beaucoup plus énervé, plus agressif et plus massif que la paire Functionaly Extinct / A World To Rebuild, ce nouvel album ne replonge cependant pas tête baissée dans les racines punk du trio – même si du punk il y en a toujours –  et continue de creuser un sillon plus personnel bien que marqué stylistiquement (Rush Into The Night, tube absolu) et davantage nuancé (Nowhere To Go, en guise de conclusion parfaite au disque). Pour celles et ceux qui ont impérativement besoin de références tartes à la crème on pourrait situer Life At A Standstill quelque part entre Crisis et le Killing Joke des débuts… mais qu’importe ? Pour l’instant il s’agit tout simplement du meilleur album de Bleakness. Implacable.