Faisons
rapidement les présentations. Un Yautja est un gros machin extra-terrestre super
fort, super cruel et vaguement humanoïde qui tue tout ce qu’il rencontre dans
l’univers et plus connu sous l’appellation de Predator, comme dans les films
régressifs du même nom. YAUTJA c'est aussi un trio de Nashville dont le préposé à la batterie n’est autre
qu’un certain Tyler Coburn, également batteur de Thou (comme chacun le sait déjà Thou est actuellement le meilleur groupe de metal de la Terre, de l’infini et au-delà). Et le label de nous
prévenir : « The Lurch is
the blistering Relapse debut from grindcore innovators Yautja ! ».
N’ayons pas peur des mots ni du cinéma de merde. The Lurch est un disque qui frise l’excellence mais ce n’est pas un disque
de grindcore – bien que le grind rentre assurément dans sa composition – et la
musique de Yautja se révèle
rapidement suffisamment variée, volatile, complexifiée, tordue, sombre et
imprévisible pour échapper à toute catégorisation. Une musique innovante ?
Je n’en sais rien mais rappelons que nous sommes en 2021 ou, si on préfère, en l’an 2
de l’ère Covid et que l’innovation en matière de métallurgie appliquée est un
concept aussi pertinent qu’un scénario de Fast And Furious ou de Pitch Perfect.
Mais The Lurch
reste un disque très imaginatif et très excitant… mon disque de metal extrême et
qui fait mal de cet été.